55 years already!
The time to take stock is approaching, and I admit that it is a little disappointing to look back and see that my career, pretentiously described as artistic, is littered with a multitude of works as silent as they are useless since their only reason for existing was to be sold.
Works, sometimes award-winning, but yet without soul to please the greatest number of people.
And it’s true that these “works” were very popular, sometimes selling even before being finished.
It's probably what you'd call a successful career, but with a lingering aftertaste of "I should have..."
But I'm finally 55!
The age when we no longer have anything to prove.
And I finally paint like when I was a child, with an empty head and a full heart, so intensely that I could almost go back in time.
Works that finally speak about me... a little, about us... above all.
Works that speak of the curse of being born homo sapiens-"SAPIENS".
Works which show that behind our masks hide the same anxieties, the same misunderstandings, the same cries.
55 years...
And I realize that ultimately my only real talent is to have managed to become old without ever truly becoming an adult.
The time to take stock is approaching, and I admit that it is a little disappointing to look back and see that my career, pretentiously described as artistic, is littered with a multitude of works as silent as they are useless since their only reason for existing was to be sold.
Works, sometimes award-winning, but yet without soul to please the greatest number of people.
And it’s true that these “works” were very popular, sometimes selling even before being finished.
It's probably what you'd call a successful career, but with a lingering aftertaste of "I should have..."
But I'm finally 55!
The age when we no longer have anything to prove.
And I finally paint like when I was a child, with an empty head and a full heart, so intensely that I could almost go back in time.
Works that finally speak about me... a little, about us... above all.
Works that speak of the curse of being born homo sapiens-"SAPIENS".
Works which show that behind our masks hide the same anxieties, the same misunderstandings, the same cries.
55 years...
And I realize that ultimately my only real talent is to have managed to become old without ever truly becoming an adult.
55 ans déja!
L'heure du bilan approche, et j'avoue que c'est un peu décevant de regarder en arrière et de constater que ma carrière, prétentieusement qualifiée d'artistique est jonchée d'une multitude d'oeuvres aussi muettes qu'inutiles puisque leur seule raison d'être était d'être vendues.
Des oeuvres, parfois primées, mais pourtant sans âmes pour plaire au plus grand nombre.
Et c'est vrai qu'elles plaisaient beaucoup, ces “oeuvres”, se vendant parfois même avant d'être achevées.
C'est probablement ce que l'on appelle une carrière réussie, mais avec tout de même un arrière goût persistant de "j'aurais du..."
Mais j'ai 55 ans enfin!
L'age où l'on n'a plus rien à prouver.
Et je peins enfin comme quand j'étais enfant, la tête vide et le coeur plein, si intensément que j'en arriverai presque à remonter le temps.
Des oeuvres qui parlent enfin de moi... un peu, de nous...surtout.
Des oeuvres qui parlent de la malédiction d'être né homo sapiens-"SAPIENS".
Des oeuvres qui montrent que derrière nos masques, se cachent les mêmes angoisses, les mêmes incompréhensions, les même cris.
55 ans...
Et je réalise que finalement mon seul vrai talent est d'avoir réussi à devenir vieux sans jamais devenir vraiment adulte.
L'heure du bilan approche, et j'avoue que c'est un peu décevant de regarder en arrière et de constater que ma carrière, prétentieusement qualifiée d'artistique est jonchée d'une multitude d'oeuvres aussi muettes qu'inutiles puisque leur seule raison d'être était d'être vendues.
Des oeuvres, parfois primées, mais pourtant sans âmes pour plaire au plus grand nombre.
Et c'est vrai qu'elles plaisaient beaucoup, ces “oeuvres”, se vendant parfois même avant d'être achevées.
C'est probablement ce que l'on appelle une carrière réussie, mais avec tout de même un arrière goût persistant de "j'aurais du..."
Mais j'ai 55 ans enfin!
L'age où l'on n'a plus rien à prouver.
Et je peins enfin comme quand j'étais enfant, la tête vide et le coeur plein, si intensément que j'en arriverai presque à remonter le temps.
Des oeuvres qui parlent enfin de moi... un peu, de nous...surtout.
Des oeuvres qui parlent de la malédiction d'être né homo sapiens-"SAPIENS".
Des oeuvres qui montrent que derrière nos masques, se cachent les mêmes angoisses, les mêmes incompréhensions, les même cris.
55 ans...
Et je réalise que finalement mon seul vrai talent est d'avoir réussi à devenir vieux sans jamais devenir vraiment adulte.